Mise en scène
L'affiche
Comédiens
-
Jean-Christophe Bertéa
-
Hervé Cras
-
Boris Eloy
-
Véronique Filippi
-
Nathalie Guéveneux
-
Gabriela Ignacik
-
Karine Joubert
-
Charles Juster
-
Olivier Kelsch
-
Pierre-Paul Lanrivin
-
Michel Lucien
-
Dominique Poilpré
-
Jean-Louis Redval
-
Michelle Redval
-
Jocelyne Roudier
-
Laurent Septe
-
Philippe Soutif
-
Juliette Teurquetil
-
Romy Trajman
Décor et accessoires
-
Hervé Cras
-
Véronique Filippi
-
Michel Lucien
-
Dominique Poilpré
Costumes
-
Gabriela Ignacik
L'auteur :
Eugène Labiche (1815 – 1888)
Né à Paris, issu d’une famille bourgeoise aisée, Eugène Labiche obtient son baccalauréat littéraire à 18 ans. Avec des amis, il fonde une association qu’il appelle « usine dramatique » afin de « fabriquer » des pièces de théâtre. Considérant la comédie comme un genre inférieur, ils se tournent vers le drame mais le succès mitigé de ces pièces incite vite les jeunes gens à se consacrer aux vaudevilles, farces et pochades. Il se marie en 1842 avec une riche héritière dont il aura un fils. Rentier, Eugène Labiche se consacre à l’écriture. Les succès s’enchaînent, grâce à son humour satirique et sa fantaisie cocasse qui mêlent quiproquos et rebondissements. A partir de 1850, il fait jouer en moyenne une dizaine de pièces par an et connaît de grands succès. Jacques Offenbach, le directeur des Bouffes Parisiens, le sollicite pour écrire le livret d’une opérette « l’omelette à la Follembuche » mise en musique par Léo Delibes. Eugène Labiche écrira également plusieurs livrets d’opéras comiques. Il est élu à l’académie française le 26 février 1880. Il meurt le 22 janvier 1888, comblé d’honneurs, après avoir signé plus de 170 pièces (dont 111 en un acte).Les histoires :
29 degrés à l'ombre
Un dimanche à la campagne chez les Pomadour. Le maître de maison impose à ses invités d’interminables parties de tonneau. Les gains sont destinés à la construction d’une école, fierté de Pomadour, petit bourgeois qui se donne bonne conscience. La canicule échauffe les sens et les esprits : un invité de dernière heure embrasse la maîtresse de maison. Le mari outragé se sent obligé de laver cet affront. Oui, mais comment ? Car Monsieur Pomadour, marchand d’épées de son métier, fanfaronne. Très vite, son héroïsme laissera la place à sa couardise naturelle. Un duel pour risquer sa vie ? Il n’en n’est pas question, même si cette joute flatterait l’orgueil de Madame Pomadour…
Garanti 10 ans
Monsieur Chaponais, bourgeois hypocondriaque, a signé un contrat de 10 ans avec son médecin, Monsieur Martaban, pour qu’il le soigne quotidiennement. Martaban s’est installé dans l’appartement au-dessus de celui de Chaponais pour être plus proche de son « malade ». Ces messieurs sortent régulièrement, avec leurs épouses, aux spectacles de la vie parisienne. Mais M. Chaponais est tourmenté, au grand dam de son docteur : il a trouvé dans l’étui à lunettes de Ninette, sa femme, un petit mot doux ! Mais qui est ce galant ? Et pourquoi ne poursuit-il pas plutôt madame Martaban, plus jeune, plus jolie ?.....
Les 37 sous de Monsieur Montaudoin
Jour de noce chez les Montaudoin : Fernande doit épouser Isidore, un jeune caissier ambitieux et cupide. Mais M. Montaudoin est inquiet : depuis la naissance de sa fille, il lui manque tous les jours 37 sous… Qui est donc le voleur ? Madame Montaudoin a économisé, à l’insu de son mari, une somme rondelette qu’elle veut remettre à sa fille. Elle la confie à M. Pénuri, un ami de son mari, afin qu’il offre à Fernande, en son nom, cette dot inattendue. Montaudoin s’étonne de ce cadeau, d’autant que Pénuri l’accompagne d’un poème, le même que celui qui était écrit dans un bouquet anonyme offert à Mme Montaudoin, lors de son mariage ! Il n’en faut pas plus à Montaudoin pour croire qu’il a été trompé par sa femme et que sa fille n’est pas de lui. La signature du contrat connait alors toute une série de rebondissements ponctués par les vociférations et les chants de la famille, des invités et du notaire