Monsieur Bonhomme et les incendiaires

Pièce didactique sans doctrine de Max Frisch

20
05

Mise en scène
Comédiens
Son et Musique
Décors et créations visuelles
Lumière
  • Sébastien Milhou

L'histoire

La pièce, écrite en 1958, renvoie directement à la montée du fascisme en Europe dans les années 30. Monsieur Bonhomme qui fanfaronne au bistrot et propose de pendre les incendiaires qui ravagent sa ville, ne trouve rien de mieux que d'en héberger deux dans son grenier. Ils ont beau entreposer sous son nez bidons d'essence et détonateurs, il fait celui qui ne voit rien et va même jusqu'à leur fournir les allumettes qui anéantiront sa maison. Theodor Bonhomme est prêt à tous les compromis pourvu qu’ils ne perturbent pas son « petit confort petit bourgeois ». Monsieur Bonhomme et les Incendiaires peut se résumer par la terrible phrase de son auteur, Max Frisch, « Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles ».

Max Frisch (1911-1991)

Dès son adolescence, Max Frisch commence à écrire.   A 22 ans, il gagne sa vie comme journaliste indépendant ; en tant que reporter, il voyage en Europe puis, à 25 ans, il commence des études d’architecture. C’est en 1943 que parait son premier roman, J’adore ce qui me brûle. Ce livre le met en contact avec le dramaturge Kurt Hirschfeld qui le pousse vers l’écriture théâtrale. Après la guerre, Max Frisch exerce deux métiers : dramaturge et architecte. En 1948, Il rencontre Bertolt Brecht à Zurich. Dans un théâtre engagé, Max Frisch peut facilement être rapproché de Bertolt Brecht et de Friedrich Durrenmatt, son compatriote et contemporain. Dès 1958, M. Bonhomme et les incendiaires fait son apparition sur les planches de l’hexagone, l’année même où il reçoit le prix Georg Buchner, le plus important prix littéraire allemand. Traduction de l’allemand : Philippe Pilliod